mercredi 21 juillet 2010
Un locuteur Adouma et son petit-fils
Un locuteur Adouma accompagné de son petit-fils.
Au regard de cette image, on imagine le souhaite que ce grand-père a de transmettre le secret de la langue Adouma à son petit-fils.
Madiville ou Mulundu ou LASTOURSVILLE
Lors de son 2eme voyage de 1879 à 1882, l'explorateur De Brazza crée et confirme entre les chutes de Doumé et de Boundji le 1er poste administratif dans l'Ogooué Lolo qu'est Madiville, ''Madi'', l'huile de palme en langue locale (Adouma) le 09 Juillet 1883. Le nom de ''Madi'' est le nom que portait l'entreprise que produisait l'huile de palme dans la région et était géré par le chef Rigail de Lastours.
Madiville doit son développement à De Lastours qui a construit des cases en briques cuite et entreprit des travaux d'aménagement. Après le décès de De Lastours le 17 Juillet 1885, son oeuvre va se poursuivre dans la mesure où il avait laissé et souhaité sur un plan de construction.
En mémoire de De Lastours, Madiville devient Lastoursville en 1885. Lastoursville va connaître des moments de perturbations politiques et économiques en 1886 à cause de la révolte des Adouma-Awandji perpétrées par la guerre de Wongo entre 1928 et 1929.
En 1949, Lastoursville perd son privilège et monopole de chef-lieu de la province au profit de Koula-Moutou à cause des révoltes et la guerre de Wongo, qui perturbaient le commerce dans le Haut-Ogooué.
lundi 5 juillet 2010
Wongo La Legende
jeudi 17 juin 2010
L'île Fétiche de Lastoursville
L'île Fétiche est située sur la droite et en descendant vers le pont qui traverse le fleuve l'Ogoué à Lastoursville.
Autrefois, les adultères et voleurs dans la région étaient réduits en esclave et abandonnés sur l'île avant d'être vendus aux Okandé qui allaient les revendre aux Galwa.
Les grands rites initiatiques étaient pratiqués sur ces lieux.
Georges Roger MOUKOKOULO
Georges Roger MOUKOKOULO,est né en 1935 à Poungui un village du département de MULUNDU(Lastoursville). Fils de LIHOUMA Georges et de BIALANGA Flavienne. Il obtient son Certificat d'Études Primaires Élémentaires, sessions du 26 juin 1953 à KOULA-MOUTOU.
Le 15 janvier 1954, il est engagé comme appelé dans l'armée française sous le matricule 2217/G.B. d'où il en sort fonctionnaire caporal en 1955, titulaire du Certificat d'Aptitude au grade de Caporal et du Certificat de bonne conduite.
Le 24 juin 1958, par arrêté n°1479/MFP du 30 mai 1958 à l'issue d'un concours direct, s'intègre dans le corps de gardien de prison.
Après fusion de ce corps, à la Sureté Nationale ensuite MOUKOKOULO s'admet à un concours professionnel et obtient le Brevet de Capacité Technique au grade de Brigadier de Police.
Six années après, il est promu au grade de Surveillant(Sous-Lieutenant) de Prison. A l'issue d'un second concours professionnel, il s'admet au grade de Régisseur Adjoint (Capitaine) de l'Administration Pénitentiaire.
En 1974, MOUKOKOULO est promu Chevalier de l'Etoile Equatoriale.
Le 11 avril 1979 il est promu au grade de Régisseur ( Commandant) de la Sécurité Pénitentiaire.
Le 25 février 1985, il est nommé Régisseur Major (Commandant Major) de la Sécurité Pénitentiaire.
En aout 1985 il est en même temps promu Chevalier du Mérite gabonais et Officier de l'Etoile Équatoriale.
Malgré des moments difficiles vécus, MOUKOKOULO a assumé presque toutes les fonctions de ce corps entre autres : Gardien-Chef, Régisseur, Greffier Comptable, Économe, Directeur et aujourd'hui Inspecteur Général des Prisons an passant par Chef du Personnel.
Richard MOUBOUYI Le Grand Poete Gabonais.
Richard Moubouyi est né le 10 janvier 1944 à Souka à 10 km de Lastoursville. De père MABADI et sa mère IBOMOUKIRI Monique.
Il a fait ses études primaires à Lastoursville et à Njolé. Et les études secondaires au Lycée Léon Mba à Libreville. Ensuite, il suit une formation d'homme de Radio à Mont-Rouge à Paris, à Strasbourg, à Maison Laffite puis à Toulouse. Il prends le Poste d'Inspecteur Principal en Chef car il est diplômé de l'Office de Radiodiffusion Télévision Française. Il devient Directeur Général Adjoint de la R.T.G., chargé de la Radiodiffusion National.
Il est nommé:
*Chevalier et Officier du mérite national.
*Officier de l'Etoile Equatoriale.
*Chevalier de la pléiade et du Dialogue des cultures par l'Assemblée des parlementaires de langue Française.
*Mérite Américain pour l'amitié et l'entente entre l'Amérique du Nord et l'Afrique.
*Mérite du Mercure d'Or international.
*Auteur dramatique, membre de la SACD de Paris.
*Vice-Président de la Commission Radio à l'Université Radiophonique et Télévisuelle Internationale (URTI) Paris.
*Producteur et réalisateur des émissions radiophoniques, documentaires et culturels.
*O.R.T.F: (Office de Radiodiffusion Télévision Française) 1969-1970-1972
*CIRTEF: (Conseil International des Radios et Télévisions d'expression Française) 1982
*URTNA: (Union des Radios et Télévisions Nationales Africaines) 1986.
Il est décédé le 30 Novembre 2001 à Libreville.
mercredi 26 mai 2010
Adouma
L'ethnie Adouma (ou Aduma ou Duma) du Sud du Gabon, fait partie de l'ethnie Nzebi.
Les Adouma sont un groupe ethnique du Gabon, en Afrique centrale. Ils vivent principalement sur les rives sud du fleuve Ogooué, à proximité de Lastoursville (un village d'Adouma), et sont connus en tant qu'experts en canoës. Leurs traditions soutiennent qu'ils sont arrivés de l'est ou du sud-est, descendant le fleuve Sebe à l'Ogooué, puis aux rapides de Doumé. Ils fabriquaient des canoës en bois d'okoumé, et vendaient des esclaves aux Okandé, recevant en retour des produits européens tels que des pistolets et des tissus. La Société du Haut-Ogooué a établi une antenne à Lastoursville et a engagé les Adouma dans le commerce du caoutchouc, de l'ivoire, et du bois d'ébène.
L'origine des Adouma
Les Adouma, « hommes du fleuve » ou « maîtres piroguiers », habitent depuis longtemps les rives de l'Ogooué, en amont et en aval de Lastourville entre les biefs de Doumé et Bounji. C'est vers 1750, selon le Docteur Miletto, qu'arrive le premier groupe Aduma qui traverse la région de l'Ogooué Lolo et scinde en deux les autochtones Kota. Les Samaye au Nord, les Wumbu et les Ndasa au sud. Il est probable que la migration adouma se soit faite plus tôt que ne le pense Miletto.
La parenté entre les Badouma et les Awandji est à reconnaître.C'est le choix des trajets migratoires qui contribua à séparer ce peuple. Les premiers: Baduma prirent les voies de l'Ogooué et devinrent pagayeurs et commerçants, les seconds: Bawandji la forêt, et donc des terriens, agriculteurs et chasseurs. Les Baduma effectuaient le transport à bord de leurs grandes pirogues, des hommes, courriers et des marchandises. Ceux qui bénéficaient de ces services savaient estimer les prouesses de ce peuple. Ils étaient prodigieux, et suscitaient de l'admiration. Plein d'adresse et de sang froid dans des situations terribles ils paraissaient surnaturels. A l'approche du rapide, leur chant devenait irrégulier et brusque. Ils sortaient du danger en passant très près des rochers et parfois même en traversant des tourbillons. Surnommés les chevaliers de la pagaie, les Baduma étaient, outre les Okandé et les Enenga, le trait d'union entre l'arrier-pays et la côte.
Vie sociale des Adouma
Les Adouma ont longtemps trafiqué sur le fleuve où ils apprirent assez vite à fabriquer les pirogues en bois d'okoumé. Avant la traite des noirs, les Adouma participaient au commerce des esclaves qu'ils revendaient aux Okandé de la Lopé, qui eux étaient en relation avec les Enenga et les Galoa du Bas Ogooué. C'est ainsi que l'île Mabela en face de Mandji (emplacement de Lastourville) servait autrefois d'entrepôt d'esclaves qui devaient être échangés contre du sel, des fusils à pierre, de la poudre, des neptunes et des cotonnades. Aussi, les Adouma servirent d'intermédiaire entre les Awandji et les tribus du bas Ogooué. Ils achetaient aux Awandji les produits de leur agriculture et de leur industrie : des grains de courge, des arachides, l'huile de palme, des pagnes raphia et des nattes qu'ils revendaient à Ndjolé et à Lambaréné.
Les Richesses du Peuple Adouma
La communauté Adouma detient un ensemble de connaissances ou des phénomènes matériels et idéologiques propres à leur terroire: les richesses culturelles et touristiques.
- A-Richesses Culturelles
Les Badouma ont une vie culturelle très riche à cause de leur proximité avec les éléments de la nature. La transmission de ces connaissances se fait souvent par le biais d'une initiation. Il y a la vitalité des cultures traditionnelles comme la démonstraction de la danse Lingwala pratiquée par des hommes et des femmes vêtus de blanc.
- B-Les Richesses Touristiques
Les éléments de la richesse tourisque sont:
- La Tombe de Lastours: l'explorateur François Rigail de Lastours dont la ville porte le nom dépuis 1886: Lastoursville. Il est enterré au quartier Mikatsa.
- 2 L'île Fétiche: juste à l'entrée de la ville, située sur la droite et en descendant vers le pont qui traverse le fleuve l'Ogoué. Autrefois, les adulteriens et voleurs dans la région étaient réduits en esclave et abandonnés sur l'île avant d'être vendus aux Okandé qui allaient les revendre aux Galwa.
Hubert Deschamps dans Traditions orales et archives du Gabon, dit: il arrivait que l'on attirât les gens dans l'île sous pretexte de la pêche, et en réalité pour les vendre.
- 3 La Mission Saint-Pierre Claver de Lastoursville: Située à 5 km de la ville sur la route de Koulamoutou. Elle (l'église), est au bout d'une longue allée bordée de palmiers. C'est une merveille de l'architecture romane.
- 4 Les Chutes et Rapides de Doumé: En ce laissant porter, au fil de l'eau sur l'Ogooué, on découvre à 32 km en amont de Lastoursville les merveilles chutes de Doumé.
- 5 La Statue de Wongo Le Patriote: Valeureux guerrier Adouma qui s'imposa au début XXème siècle, à l'occupation étrangère, et qui, après s'être rendu, fut déporté à Bangui en 1929...
- 6 Les Grottes: Situées au quartier Pahon,