L'ethnie Adouma (ou Aduma ou Duma) du Sud du Gabon, fait partie de l'ethnie Nzebi.
Les Adouma sont un groupe ethnique du Gabon, en Afrique centrale. Ils vivent principalement sur les rives sud du fleuve Ogooué, à proximité de Lastoursville (un village d'Adouma), et sont connus en tant qu'experts en canoës. Leurs traditions soutiennent qu'ils sont arrivés de l'est ou du sud-est, descendant le fleuve Sebe à l'Ogooué, puis aux rapides de Doumé. Ils fabriquaient des canoës en bois d'okoumé, et vendaient des esclaves aux Okandé, recevant en retour des produits européens tels que des pistolets et des tissus. La Société du Haut-Ogooué a établi une antenne à Lastoursville et a engagé les Adouma dans le commerce du caoutchouc, de l'ivoire, et du bois d'ébène.
L'origine des Adouma
Les Adouma, « hommes du fleuve » ou « maîtres piroguiers », habitent depuis longtemps les rives de l'Ogooué, en amont et en aval de Lastourville entre les biefs de Doumé et Bounji. C'est vers 1750, selon le Docteur Miletto, qu'arrive le premier groupe Aduma qui traverse la région de l'Ogooué Lolo et scinde en deux les autochtones Kota. Les Samaye au Nord, les Wumbu et les Ndasa au sud. Il est probable que la migration adouma se soit faite plus tôt que ne le pense Miletto.
La parenté entre les Badouma et les Awandji est à reconnaître.C'est le choix des trajets migratoires qui contribua à séparer ce peuple. Les premiers: Baduma prirent les voies de l'Ogooué et devinrent pagayeurs et commerçants, les seconds: Bawandji la forêt, et donc des terriens, agriculteurs et chasseurs. Les Baduma effectuaient le transport à bord de leurs grandes pirogues, des hommes, courriers et des marchandises. Ceux qui bénéficaient de ces services savaient estimer les prouesses de ce peuple. Ils étaient prodigieux, et suscitaient de l'admiration. Plein d'adresse et de sang froid dans des situations terribles ils paraissaient surnaturels. A l'approche du rapide, leur chant devenait irrégulier et brusque. Ils sortaient du danger en passant très près des rochers et parfois même en traversant des tourbillons. Surnommés les chevaliers de la pagaie, les Baduma étaient, outre les Okandé et les Enenga, le trait d'union entre l'arrier-pays et la côte.
Vie sociale des Adouma
Les Adouma ont longtemps trafiqué sur le fleuve où ils apprirent assez vite à fabriquer les pirogues en bois d'okoumé. Avant la traite des noirs, les Adouma participaient au commerce des esclaves qu'ils revendaient aux Okandé de la Lopé, qui eux étaient en relation avec les Enenga et les Galoa du Bas Ogooué. C'est ainsi que l'île Mabela en face de Mandji (emplacement de Lastourville) servait autrefois d'entrepôt d'esclaves qui devaient être échangés contre du sel, des fusils à pierre, de la poudre, des neptunes et des cotonnades. Aussi, les Adouma servirent d'intermédiaire entre les Awandji et les tribus du bas Ogooué. Ils achetaient aux Awandji les produits de leur agriculture et de leur industrie : des grains de courge, des arachides, l'huile de palme, des pagnes raphia et des nattes qu'ils revendaient à Ndjolé et à Lambaréné.
Les Richesses du Peuple Adouma
La communauté Adouma detient un ensemble de connaissances ou des phénomènes matériels et idéologiques propres à leur terroire: les richesses culturelles et touristiques.
- A-Richesses Culturelles
Les Badouma ont une vie culturelle très riche à cause de leur proximité avec les éléments de la nature. La transmission de ces connaissances se fait souvent par le biais d'une initiation. Il y a la vitalité des cultures traditionnelles comme la démonstraction de la danse Lingwala pratiquée par des hommes et des femmes vêtus de blanc.
- B-Les Richesses Touristiques
Les éléments de la richesse tourisque sont:
- La Tombe de Lastours: l'explorateur François Rigail de Lastours dont la ville porte le nom dépuis 1886: Lastoursville. Il est enterré au quartier Mikatsa.
- 2 L'île Fétiche: juste à l'entrée de la ville, située sur la droite et en descendant vers le pont qui traverse le fleuve l'Ogoué. Autrefois, les adulteriens et voleurs dans la région étaient réduits en esclave et abandonnés sur l'île avant d'être vendus aux Okandé qui allaient les revendre aux Galwa.
Hubert Deschamps dans Traditions orales et archives du Gabon, dit: il arrivait que l'on attirât les gens dans l'île sous pretexte de la pêche, et en réalité pour les vendre.
- 3 La Mission Saint-Pierre Claver de Lastoursville: Située à 5 km de la ville sur la route de Koulamoutou. Elle (l'église), est au bout d'une longue allée bordée de palmiers. C'est une merveille de l'architecture romane.
- 4 Les Chutes et Rapides de Doumé: En ce laissant porter, au fil de l'eau sur l'Ogooué, on découvre à 32 km en amont de Lastoursville les merveilles chutes de Doumé.
- 5 La Statue de Wongo Le Patriote: Valeureux guerrier Adouma qui s'imposa au début XXème siècle, à l'occupation étrangère, et qui, après s'être rendu, fut déporté à Bangui en 1929...
- 6 Les Grottes: Situées au quartier Pahon,
Salut Bifaye les commentaires que je porte sur le document concernant les "adouma" sont juste pour des questions de forme.Pour le fond il me faut bouquiner un peu plus. La première la phrase "L'ethnie Adouma (...), fait partie de l'ethnie Nzebi." est-ce-qu'une ethnie peut faire partie d'une autre ethnie?.Je crois qu'il aurait été mieux de formuler "Le peuple Adouma (...), fait partie de l'ethnie..." La deuxième "La parenté entre les Badouma et les Awandji..." et " les awanji venus de la Sanga..." à ce niveau concernant le mot "Awandji" je trouve qu'il est mieux de garder une orthographe unique pour parler d'une seule chose. La troisième " En ce laissant porter" on écrirait plutôt "En se laissant...". Il y a tout de même une petite question de fond qui me vient à l'esprit de t'énoncer.Dans nos différents patois ethniques, il est reconnu que certaines formes ou élocutions sont utilisées pour évoquer le pluriel d'un nom. Dans ce sens, le préfixe "Ba" retrouvé dans divers patois de notre pays indique souvent le pluriel. En lisant à notre niveau (en bon bon gabonais que je peux être) je trouverais que ça fait trop de dire "les Badouma". Je crois qu'il est peut-être utile d'expliquer en début de l'article cette notion de préfixe évoquant les pluriels afin d'en faire usage dans ton discours, ou encore d'écrire sans faire redondance des pluriels dans le sens étymologique.Pour le moment ce sont le remarques que je peux porter sur la lecture que j'ai faite sur cet article que je tiens à reconnaitre avoir trouvé intéressant et instructif.Le reste que je pourrait apporter modestement feront l'objet de prochaines lectures et surtout de résultats des recherches que j'aurais de mon côté.Mes encouragements pour ton travail.A plus.Davy.
RépondreSupprimerANZUÉ Fédéline
RépondreSupprimerEn dépit de quelques fautes d'orthographes et de grammaires retrouvées ici et là dans le texte, je trouve que le travail que vous avez fait est un art, car, il est important pour nous fils et filles du Gabon de connaitre les merveilles de la nature que regorge notre beau pays.
Pour ma part je n'avais jamais connu ce peuple mais a travers cette lecture je puis dire que si chacun de nous pouvais en faire autant pour la localité à laquelle il appartient, nous nous ferrons connaitre au mieux des autres (touristes étrangers). Très belle initiative mais j'espère seulement que vous n'allez pas vous arrêtez, car, nous, les lecteurs nous en voulons plus et plus encore.tout compte fait, chapeau pour ce travail. fée...
Merci pour ces informations sur une partie de notre pays le Gabon.
RépondreSupprimerJe pense qu'il faudrait davantage de moyens pour permettre la mise en ligne de TOUTE l'histoire du pays.
Merci!
c très bien il faut ça le peuple va en couille... je viens d'apprendre quelque chose de plus dans ma petite vie de Librevillois lol l'histoire c maintetnant ou jamais peace frère un enfant du pays reste un enfant du pays
RépondreSupprimerNGT (un pionier n'est un dernier)
c vrai on utilise le préfixe Ba pr le pluriel ! En tt kas j dormirai moins bête s soir, thank's.
RépondreSupprimerVoila Un Grand homme qui a compris le concept " Mondialisation"...apporter un peu de Soi, informer sur Soi en suite prendre aussi pour autrui...Excellent Travail !!!
RépondreSupprimerslt bif j'ai pu retrouver tes traces et espere continuer à fournir ton panorama en ce qui concerne la culture du pays de wongo
RépondreSupprimernami mè dreyou.
Merci pour les informations...Je veux écrire sur les peuples de Mulundu pendant la période coloniale.Si quelqu'un à d'autres informations prière de m'aider,merci d'avance.
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